lundi 8 mars 2010

De ses amis

Voici les mots prononcés par ses amis, ceux qui l'ont accompagné en montagne.


De Rémi, Nicolas et lui ont commencé le ski hors piste ensemble.

Si tu savais comme tu habites désormais ma montagne... Tant de choses sont propices à penser à toi mon ami. Lever les yeux par là haut c'est l'assurance de te revoir, la promesse d'une belle esquisse de ton sourire inébranlable. Mais quels maigres palliatifs que sont ces images... L'action il fallait l'avoir vécu avec toi, et surtout avoir la certitude de remettre le couvert...

Mon ami, comment te dire que ta personnalité s'est paisiblement introduite dans chacun de nos cœurs? Certainement bien trop tardivement. Pourtant quand il s'agissait de rendre visite à de la petite taupinière vers chez les incas ou cramer sur le bas côté Ouest Coast de l'A51 (la Barrière Est qu'ils disent), tu savais remonter le temps (enfin à la montée surtout ;-) ). Trêve de taillage, qu'est ce que j'aurais aimé cruiser a 50 balais avec toi sur de la grosse pente, puis aussi avec l'énergumène tullinois, tu sais celui qui vestimentairement parlant effraie les bestioles à plumes et à poils, et aussi avec bien sûr avec le papa from Meylan!

Tu nous a joué un mauvais coup mon ami. L'ardoise est salée, l'addition des souvenirs ne fait qu'illuminer le manque inoubliable que nous inflige ta disparition. Ici bas tes sourires sont là, mais ici bas aussi les larmes de ta maman et de Stéphanie me rappellent que ce n'est pas seulement mon ami qui s'en va, mais un fils, une moitié... A très bientôt mon poteau...

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De Jules, qui s'est joint à eux après une rencontre au détours des 7 Laux

Mon p’tit Nico, vous étiez comme des p’tits oiseaux sortis du nids lorsqu’à la main courante des 7 laux je vous ai croisé pour la première fois, toi et ton compère Rémi. Cul et ch’mise les zigotos !

Et puis, tout est allé si vite ; à grand coup de « bécane » et de fatal bazooka ! Fallait qu’ça saigne et qu’ça envoie du lourd. Mais en douceur. Un vrai p’tit agneau le Nico. J’ai jamais pu l’énerver !

Tu étais notre petit lièvre, toujours prêt pour un tirage de bourre. Une clé de voute aussi, que les journées vont être fades. Ta mèche rebelle, ton odeur, ton attention vont nous manquer.

On était dans la déconnade permanente. Je m’disais qu’on aurait le temps de discuter philo’ et psycho’ plus tard…. Il en est autrement ; j’ai même pas eu le temps de te dire : Je t’aime. Tant pis, j’le cale dans un coin de mon cœur.

Pour toujours.


Le trio...

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D'Olivier, son compagnon de ski et d'alpinisme.

Mon vieux Nico,

Je ne vais pas trop avoir les mots aujourd’hui. Mais je voudrais te dire que ton départ nous fait vraiment très très mal au booty… Maintenant, pour te voir, il va falloir que l’on se retourne ; et moi, j’ai toujours eu l’habitude de t’avoir devant.

Ce qui est bien, c’est que tu auras désormais tout le temps pour réviser tes nœuds. Je veux bien aussi, s’il te plaît, que tu veilles sur les nôtres, ceux qui nous tiennent à la vie.

J’ai le sentiment que ce qui faisait ma passion est aussi ce qui m’a pris mon pote. Et ça, ça me pose vraiment problème. J’ai comme un bout de ma montagne qui s’est érodé.

Je t’aime fort.
Salut mon Vieux.



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De Louis, son compagnon de ski en pente raide.

Quand je t'ai rencontré,tu t'appelais DorcelTV, puis N.I.W (ou Nive, ou Niou, j'ai jamais vraiment su comment ça se prononçait). Mais tu es rapidement devenu Nico, un gars comme toi, ça ne peut pas laisser indifférent !

Ce que j'ai apprécié avec toi, ce sont ces couloirs, très longs que l'on a remonté. Pas parce que c'était raide, pas uniquement parce que c'était beau. Mais parce que c'était l'occasion de parler, le plus possible. Aussi bien pour raconter des conneries que pour se raconter nos vies.
Et c'est ça , Nico, qui va me manquer. Beaucoup plus que le skieur ou l'athlète.

Je n'oublierai jamais ta bonne humeur permanente, ta gentillesse et ton débit de conneries. En sortant avec toi, on partait d'abord pour rigoler.

Tu nous laisse beaucoup trop tôt et beaucoup trop seuls, ta maman, ta miss et nous !

J'espère que là où tu es, tu continues sans abîmer la neige. Juste deux traits de 20 cm. Propre !


Une amie qui le connaissait m'a dit de lui : "un sourire d'enfant dans un visage d'ange". Ces mots m'ont marqué car je les ai trouvés vrais.


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Une chanson que Nicolas aimait écouter lorsqu'il était triste. Aujourd'hui elle semble parler de lui: One of the Brightest star de James Blunt

Un jour on racontera ton histoire
Un de ces chanceux qui se sont fait un nom
Un jour ils te rendront glorieux
Sous les feux d'une célébrité méritée

Et tout vient.
Une seule fois dans une vie, comme toujours
Tout le monde t'aime car tu as tenté ta chance
Parti pour une danse à la lune, trop tôt
Ils te diront : nous t'avions prévenu
Nous sommes ceux qui t'ont vu les premiers
Nous avons toujours su que tu étais l'une des étoiles les plus brillantes.


1 commentaire:

Marion la cousine a dit…

Tu vois que ce ne sont pas les ailes qui font
l'ange, sur chaque route de n'importe quel lieu, dans tous les endroits où tu n'es jamais allé je ferais en sorte d'être là avec toi, je ferais tout pour que tu ne m'oublies pas, je donnerais beaucoup pour rester avec toi, ou que tu sois je te promet que je ne t'oublierai jamais.